Investir dans l’immobilier demande de la réflexion et d’opérer des choix judicieux pour limiter les risques et obtenir un bon rendement. D’où la nécessité de définir une bonne stratégie avant de se lancer. La stratégie d’investissement est la coordination de l’ensemble des actions à entreprendre pour obtenir de meilleurs résultats. Voici comment en définir une.
Le choix du type d’investissement
Pour faire le choix de votre type d’investissement, vous devez connaître les avantages et les inconvénients de chaque option.
En effet, le marché de l’immobilier est très varié et comporte de nombreux sous-secteurs. Que vous investissiez dans un parking ou dans un logement simple, vous devez savoir prendre en compte les taux d’intérêt : ceux-ci sont très avantageux. Ils sont très favorables à l’achat. Il en va de même des nombreux avantages fiscaux que vous pourrez en tirer.
Cependant, vous ne devrez pas oublier le retour sur investissement. Tenez aussi compte du rendement moyen pour chaque option. Sans oublier les risques liés à chaque proposition. Il s’agit notamment du risque d’impayés ou encore de la difficulté de trouver des clients.
Vous devez aussi avoir en tête que, certes, l’investissement dans l’immobilier est intéressant, mais sa rentabilité se constate seulement sur le long terme. C’est le cas surtout avec les petits logements qui sont très recherchés, mais dont le loyer locatif est relativement bas. Toutefois, ils pourront au moins vous servir à rembourser l’emprunt.
Avant de vous engager, vous devez vous demander également si votre choix est opportun et s’il n’est pas plus judicieux d’en faire un autre. Cela, en tenant compte de l’éventualité de l’existence d’une autre opportunité comportant le même niveau de risque et les mêmes avantages. Pensez également à l’impact qu’aura l’investissement sur le reste de vos activités. Le montant investi ne doit pas vous empêcher de faire d’autres placements.
Le nombre de parts immobilier
Dans le cadre d’un investissement traditionnel dans l’immobilier, le coût d’acquisition peut être très lourd avec des risques relativement élevés. Il n’est pas exactement question ici du nombre de parts, mais du montant à mettre à disposition.
Vous devez aussi être prêt à accorder des concessions, car la grande partie de l’investissement sortira de votre poche. Vous pouvez vous fixer une limite à ne pas dépasser dans ce cas. Si vous investissez dans une SCPI, il n’est à priori pas possible de déterminer le nombre de parts minimum à acquérir. Le loyer net trimestriel est calculé au prorata de votre apport. Il n’y a donc pas de minimum à prévoir.
Cependant, les sociétés de gestion imposent un quota minimum dans leur SCPI. Vous pouvez définir le nombre de parts à prendre et fixer une limite que vous ne devez pas dépasser. Vous devez considérer vos objectifs et vos contraintes pour cette limite. Pour vous situer, demandez-vous si l’investissement sera fait au comptant ou par emprunt.
Si vous recourez à l’emprunt pour la première fois, le montant de l’emprunt peut être minime. Si vous avez déjà une première expérience, l’enveloppe peut être importante en raison de vos antécédents et de votre maîtrise du domaine. En fonction du montant que vous comptez obtenir, vous pouvez déterminer le nombre maximum de parts que vous n’allez pas dépasser.
Le budget d’investissement
Le budget optimum peut être difficile à déterminer à l’instar du nombre de parts. Dans une stratégie d’investissement, le budget ne doit pas constituer le point de départ, mais le moyen qui vous permettra d’atteindre vos objectifs. Le budget est un savant équilibre entre ce que vous souhaitez et ce que vous pouvez.
Commencez par vous poser les bonnes questions en vous fixant des objectifs réalistes et faisables. Vous devez déterminer l’investissement minimum que vous pouvez faire. Vous devez aussi savoir ce que vous voulez gagner comme complément de revenus. En fonction de cela, vous devez savoir si vos objectifs sont en adéquation avec ce que vous possédez.
Dans votre budgétisation, vous devez penser à diversifier vos placements. Ce qui vous permettra de limiter les risques. La diversification du portefeuille porte sur l’acquisition des actions dans diverses SCPI ou dans l’acquisition de plusieurs types d’immobilier.
Vous pouvez par exemple investir dans les logements étudiants, les garderies, les EPHAD, ou dans les bureaux et les magasins. Cette diversification peut également être géographique. Ainsi, plutôt que d’investir dans une seule ville de la France, vous pouvez investir dans plusieurs villes, voire à l’étranger. Il est aussi possible de faire les deux. Ce qui vous évitera de mettre tous vos œufs dans le même panier et d’optimiser les gains.